When international organizations classify Cameroon as a country which
least respects human rights, the government is on roof tops to deny any wrong
doing, even if there is strong evidence.
Since the 2008 February demonstrations that left up to 40 people dead,
according to government, and hundreds of others injured not all of them have
gained their freedom. This raises the question about the application of the
presidential pardon granted the demonstrators few months after.
5 YOUTHS ABANDONED IN DSCHANG PRISON |
In Dschang in the West Region five Cameroonian youths, DONFACK YANICK
ROMAIN, FOMETE KENFACK WILLIAM STEPHANE, TSAFACK ERIC, NOUMBO BERTRAND and
TSAFACK JEAN PIERRE, who were arrested for ‘destroying property” are still
languishing in jail, eight years after!
Cameroonians under the rights movement “February 2008 Protests
in Cameroon” have petitioned the Ministry of Justice and all correspondences
have remained dead letters.
“February 2008 Protest in Cameroon’s” Marcel TCHANGUE is accusing the
Baffousam military Tribunal which is handling the matter of violating the article
221 of the Criminal Procedure Code which fixes a pre-trial detention for six
months renewable once.
Our own letters to the Ministry of Justice and the National Commission for Human
Rights and Freedoms have also remained unanswered.
Below is a recent letter, to Justice Minister, Laurent
Esso.
MINJUSTICE: NO LAUGHING MATTER |
Marcel TCHANGUE
Administrateur,
Mouvement de Février 2008 au Cameroun
95 Chaussée d'Alsemberg
1630, Linkebeck, Bruxelles, Belgique
Tél: +32 465 90 64 31 / +32 483 58 60 57
Avril 2 2016
Email: fev2008cameroun@gmail.com
http://fev2008cameroun.canalblog.com/
Ministre dEtat, Ministre de la Justice,
Garde des Sceaux
Yaoundé Cameroun
Fax : (+237) 222 23 55 59
Objet : Requête aux fins dinformations sur l'incarcération abusive de
cinq Camerounais à la prison centrale de Dschang depuis la fin des émeutes de
février 2008
Monsieur le Ministre,
Nous (Mouvement de Février 2008 au Cameroun, association basée en
Belgique) sollicitons votre intime attention, pour vous rappeler le cas des
nommés Donfack Yanick Romain, Fomete Kenfack William Stephane, Tsafack Eric,
Noumbo Bertrand, et Tsafack Jean Pierre, dont nous aimerions avoir une idée des
actions entreprises par votre institution pour leur libération.
OTHER YOUTHS TAKEN TO COURT IN DOUALA |
Il ressort en effet de la demande dintervention qui nous a été adressée,
des faits dune gravité extrême ayant privé ces citoyens de liberté accompagnés
de tortures.
En effet pendant le mouvement populaire ayant secoué notre pays en
Février 2008, plusieurs jeunes furent arrêtés et incarcérés un peu partout dans
la république.
Peu de temps après, le président de la république signa un Décret pour
les amnistier et demander leur remise en liberté. Plusieurs bénéficièrent de
cette mesure à lexception des nommés
POLICE BRUTALITY |
Donfack Yanick Romain, Fomete Kenfack
William Stephane, Tsafack Eric, Noumbo Bertrand, et Tsafack Jean Pierre, qui
croupissent toujours à la prison centrale de Dschang jusqu'à ce jour.
Monsieur le Ministre,
Notre incompréhension est grande face à cette souffrance infligée à ces jeunes depuis plus
de huit ans alors qu'ils auraient pu comme leur camarades bénéficier de cette
mesure du chef de lÉtat.
Ce décret ne s'appliquait t-il pas à tous ces jeunes arrêtés pendant ce
mouvement d’humeur ?
C'est en votre qualité de Ministre de la justice que nous vous
interpellons afin que vous puissiez vous saisir de cette situation et qu'une
issue très rapide pour ces jeunes en souffrance soit trouvée.
MINJUSTICE, PM YANG : CONCERT AND FREE THOSE YOUTHS |
Monsieur le Ministre,
Convaincu que vous saurez mener une action afin de leur rétablir dans
leur Droit,
Dans lattente croyez, Monsieur le Ministre, à lassurance de notre
considération citoyenne./.
Ampliations:
- M. Paul Biya, Président de la République, Présidence de la République,
Palais de lUnité. Fax (+ 237) 222 22 08 70
- Premier Ministre : Philémon YANG. Fax : (+237) 222 23 57 65
- Dr. Chemuta Divine BANDA : Président de la Commission Nationale des
Droits de l'Homme et des Libertés du Cameroun (CNDHL).
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